C’est la faute au CÉLI!

23 mars 2009

celi panneau Cest la faute au CÉLI!Le troisième sondage annuel du Groupe Investors sur les REER révèle une légère diminution de six points de pourcentage dans le nombre de Canadiens adultes qui disent avoir cotisé à leur REER pour l’année d’imposition 2008. Selon les résultats du sondage, 31 % des Canadiens disent avoir cotisé à leur REER cette année, mais 83 % de ceux qui ont cotisé à leur REER ont cotisé le même montant ou un montant plus élevé que l’année dernière.

« Malgré cette légère diminution, il semble que ceux qui investissent dans leur REER sont des investisseurs motivés, indique Aurèle Courcelles, directeur de la Planification financière avancée au Groupe Investors. La plupart des gens reconnaissent que le REER est l’un des abris fiscaux les plus efficaces à leur disposition, peu importe la conjoncture. »

Dix-sept pour cent des Canadiens ont profité du nouveau compte d’épargne libre d’impôt (CELI), en y cotisant 3 471 $ en moyenne. (Le montant maximum que l’on peut cotiser à un CELI est de 5 000 $.)

« Le CELI est bien accueilli compte tenu de sa nouveauté, indique Aurèle Courcelles. On peut difficilement trouver mieux que la combinaison CELI-REER pour réduire son impôt et faire croître son revenu. Puisqu’il n’y a pas d’impôt sur la croissance et le revenu des placements, ni de limite ou d’impôt sur les retraits, le CELI est un complément important au REER. « Ces deux régimes renforcent la capacité des Canadiens d’économiser pour les objectifs qu’ils se sont fixés », ajoute-t-il.

Le sondage du Groupe Investors révèle que 16 % des Canadiens ont choisi de « mettre en attente » leurs cotisations REER en investissant dans des placements à court terme et généralement peu risqués, comme les obligations et les fonds de marché monétaire, comparativement à 14 % l’an dernier. Parmi ceux qui mettent leurs cotisations en attente, 36 % des répondants disent qu’ils placent leur argent pour un an ou moins, et 39 %, pour un an ou plus. « Les Canadiens ne savent trop que faire en ce moment avec leurs économies, et ils ont naturellement tendance à craindre le risque lorsque les temps sont durs, dit Aurèle Courcelles. Mais les bases de la planification des placements demeurent les mêmes, peu importe les circonstances. Avoir un plan à
long terme et y rester fidèle est essentiel à une saine planification financière. »

Plus de la moitié (51 %) des Canadiens qui ont cotisé à leur REER ou à leur CELI ont consulté un conseiller financier. La majorité des répondants (76%) trouvent que les services de leur conseiller sont utiles ou très utiles, et près du quart (23 %) ont décidé de cotiser davantage à leur REER après avoir parlé à leur conseiller.

A propos de la méthodologie du sondage : Ces données ont été recueillies dans le cadre de sondages Harris/Decima teleVox, du 5 mars au 8 mars 2009. Au total, 1 012 entrevues ont été effectuées. Un échantillon de cette taille affiche une marge d’erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur est plus grande pour les données régionales ou propres à des segments démographiques.

Lisez le texte intégral du communiqué.

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Par Fabien Major

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