L’avenir d’ING inquiète
Dominion Bond Rating Services, qui donne des cotes de solvabilité aux obligations d’entreprises et de gouvernement a abaissé vendredi la dette à long terme de la Banque ING du Canada. Selon Investments Executive, l’agence estime que la crise financière et la récession ont affecté la force de la société-mère de la banque, basée aux Pays-Bas.
« La décote reflète le point de vue de DBRS que l’environnement actuel a un impact négatif sur le parent direct de ING Direct Canada, ING Bank NV et sa maison-mère ultime, ING Groep NV », affirme l’agence.
Celle-ci note que les résultats du groupe financier néerlandais montre des revenus « qui pourraient souffrir d’un stress considérable pour plusieurs autres trimestres, à cause d’une qualité du crédit qui se détériore et aussi pour des coûts liés à des expositions historiques, et ce au moment où l’économie demeure faible et les marchés financiers fragiles. » DBRS estime aussi que ces pressions risquent de restreindre la flexibilité financière de la maison-mère.
DBRS s’inquiète de l’avenir d’ING. L’agence reconnaît les efforts de la banque, qui tente de se recentrer, à l’échelle mondiale, sur des activités jugées plus essentielles, afin d’améliorer son profil de risques. Mais l’agence estime que ce repli pourrait mener à un recul des revenus.
En plus de la dette à long terme, DBRS a confirmé la cote de la dette à court terme de l’institution financière, mais elle a noté que la tendance demeure négative dans son ensemble. Mais l’agence reconnaît que ING Canada demeure une filiale clé pour la maison-mère, et que les opérations canadiennes ont beaucoup de succès dans les dépôts et les hypothèques. De plus, la maison-mère demeure une franchise majeure en Europe. Et ses revenus récents démontrent sa résilience, ajoute l’agence.
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