Pétroleuses forever

4 septembre 2009

Belle affiche n’est-ce pas? Ça représente la première guerre du pétrole du cinéma international. Cet unique western-spaghetti-huileux nous rappelait qu’il vaut mieux faire l’amour que la guerre! L’Institut économique de Montréal a rendu une étude qui va en faire rigoler plusieurs.

L’ingénieur Étienne Bernier, candidat au doctorat de l’École polytechnique de Montréal, soutient que si la production pétrolière vient à s’estomper, ce sera par manque de demande et non pas par faute de ressources. Monsieur Bernier soutient que les lois du marché permettent aux consommateurs d’hydrocarbures de s’ajuster longtemps d’avance aux fluctuations des cours du brut. Les clients vont modifier leurs habitudes et ce bien avant de devoir s’en priver. Là où je ne pige pas, c’est au niveau des NOUVEAUX champs pétrolifères.

Rappelez-moi combien on en découvre chaque année… Si la fin du pétrole est le «NON-évènement du siècle» comme monsieur Bernier le prétend, pourquoi est-on prêt à foutre des étincelles militaires dans les poudrières du Moyen-Orient? Bush a attaqué l’Afghanistan et l’Irak juste pour instaurer la démocratie ou ouvrir des McDo? Tout ce qu’il a de neuf dans l’exploitation pétrolière se trouve en Alberta. Que du pétrole sale et coûteux à extraire. Si les multinationales de par le monde investissent des milliards pour brasser notre carré de sables gluants, c’est par nécessité et rareté, j’en suis convaincu!

Consultez l’étude complète.

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Par Fabien Major

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