Le médac mord le jarret du président de la BMO

23 mars 2010

Le mouvement d’éducation et de défense des actionnaires fondé par Yves Michaud, recommande aux actionnaires de la Banque de Montréal de voter CONTRE la politique de rémunération des cadres de BMO. À l’assemblée des actionnaires, la direction entends maintenir ou augmenter les conditions de ses hauts dirigeants. En lisant ce qui suit, on constate qu’ils ont un front de boeuf.

Voici les trois des objectifs principaux visés par le MÉDAC dans la défense du vote consultatif ne sont pas atteints  par la direction de BMO:

– la rémunération du président et chef de la direction s’élève à 7,6 millions $. Elle est supérieure à celle de 2008 alors que trois des quatre objectifs de performance financière ne sont pas atteints : la croissance du résultat par action avant amortissement a été négatif (18 %), le rendement des capitaux propres a été de 9,9 % alors que la cible était de 12,3 % et le rendement total aux actionnaires (RTA) sur deux ans est négatif et inférieur à celui des autres grandes banques canadiennes;

– un pourcentage trop élevé de la rémunération totale du chef de la direction est versé sous forme d’options; les gains réalisés par l’entremise des régimes d’options d’achat d’actions jouissent d’un traitement fiscal hautement privilégié ce qui accentue le caractère non éthique de la rémunération des hauts dirigeants;

– un ratio d’équité interne élevé (soit le rapport entre la rémunération totale du chef de la direction et la rémunération moyenne d’un salarié) conduisant plusieurs actionnaires à s’interroger sur l’impact d’un tel écart sur le niveau de cohésion interne, la productivité des employés et par ricochet sur le rendement pour les actionnaires.

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Par Fabien Major

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