L’Irlande a eu chaud

20 janvier 2011

Au moment où Fitch songe à décoter des banques irlandaises, grecques et portugaises, Peter Drake de Fidelity Investments, explique qu’il a bien fallu renflouer l’Irlande. On avait deux bonnes raisons: sauver l’Europe et calmer les marchés financiers mondiaux.
Bien que le poids économique européen de l’Irlande et de la Grèce n’est que de 4.5%, ils font partie de l’Union Économique Européenne. Contrairement à la Grèce qui a dû faire face à un endettement endémique, l’Irlande a été contrainte de sauver ses banques et cela a créé un important déficit budgétaire. Si important qu’on a dû s’interroger sur la capacité du gouvernement irlandais à répondre à ses obligations financières. Si l’Irlande sombrait plus profondément dans la crise, on y aurait observer des effets directs sur l’Angleterre et une vague déverlante sur l’Europe. L’exposition aux actifs des banques irlandaises est significatif et révèle des risques non négligeables. L’injection de 85 milliards pour soutenir l’Irlande calmera les esprits pour un temps. N’en doutons pas, le peuple irlandais va en souffrir pendant longtemps.

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Par Fabien Major

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