Les centres d’influence électroniques

A  une certaine époque, il était facile de trouver les «influenceurs», communément appelés; les centres d’influence. Aujourd’hui, bien qu’on reconnaisse les comptables, avocats, fiscalistes ou autres professionnels comme des ressources à contacts pour les affaires… la conformité de chaque ordre professionnel et les règles et obligations  limitent la portée de ces  têtes de réseaux.

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Chaque entrepreneur qui cherche à prospecter et à gonfler son bloc d’affaires doit faire preuve d’imagination pour rejoindre les décideurs ou à tous le moins, ceux qui ont de l’influence sur les clients potentiels.
Supposons que vous avez des connaissances dans le monde pharmaceutique. Le réflexe stratégique est de graviter autour du secteur. De vous faire voir et d’offrir vos services. SI vous n’êtes pas vous même pharmacien, chercheur ou médecin… les barrières à l’entrée de ce réseau sont assez hermétiques!

Vos appels à froid (cold calls), envois postaux et courriels restent la plupart du temps sans réponse. Inutile d’aborder la possibilité pour vous de participer à des congrès de l’industrie pharmaceutique. Pourtant, les réseaux sociaux peuvent AUJOURD’HUI vous permettre d’atteindre vos cibles!

Nous vivons une ère formidable. Jamais, les influenceurs n’ont été aussi facilement joignables. Les médias sociaux permettent présentement des connexions de grande valeur. Mais ne nous faisons pas d’illusions, la fête peut se terminer abruptement.

Personnellement, je doute que cette fenêtre d’accès relativement facile nous soit ouverte pour de longues années!  Certains prophètes dont, Jeffrey Cole du Digital Future Center de l’Université du Sud de la Californie ne donne que 5 ans à vivre à Facebook. Non pas que les réseaux sociaux vont disparaître, mais tout est appelé à changer rapidement. D’autres sites de réseautage vont naître et gruger leurs parts de marchés. Les réseaux de niches ciblant photo, musique, voyage, vidéo… et affaires ont plus de chance de vivre vieux. Les communautés ont par leur nature, les coudes plus serrés!

Changeons de médium et gardons la même tactique

Pensons au téléphone, c’était drôle au début! La technologie nouvelle fascinait. Comme les appareils sonnaient occasionnellement, les gens d’affaires qui souhaitaient parler avec des «influenceurs» branchés pouvaient espérer rejoindre la bonne personne au bout du fil en moins de deux. En cette deuxième décennie du deuxième millénaire, la technologie qui fascine est reliée aux grands médias sociaux que sont Twitter, Facebook, LinkedIn, Youtube…etc.

C’est à vous de créer les bons contacts avec les nombreux centres d’influence qui sont fascinés par cette révolution sociale. J’insiste, ils ne seront pas aussi disponibles indéfiniment.
Il est fascinant d’observer qu’on peut aujourd’hui «mesurer» la cote d’influence d’un contact. Par exemple sur LinkedIn.com à droite de notre profil on peut y voir le nombre de personnes auxquelles nous sommes interreliés.  Je sais ainsi que mes 127 contacts sont reliés à 1,5 million de professionnels et mon réseau s’est agrandi de 27 000 personnes dans les 30 derniers jours. Ouf, je ne manquerais pas de boulot!

Pour la prospection, vous savez que je suis un fan de Twitter. De nombreux sites et outils complémentaires sont formidables pour prendre le pouls et vérifier la qualité de nos interventions et notre influence sur nos abonnés.

Tweetereach.com m’informe que mon réseau de 2 240 abonnés me permet d’atteindre 6 400 personnes. Sur 50 microbillets que j’envoie sur Twitter, 14 sont relayés dans le réseau de mes abonnés et 13 se donnent la peine d’interagir et de me répondre personnellement. En tout, 44 000 personnes ont vu passer mes interventions!

Enfin, le site Klout.com est devenu LA référence de la mesure de l’influence d’une personnalité sur Twitter. Avec un échantillonnage de 35 données diverses, Klout donne une note sur 100 aux abonnées de Twitter. Sans avoir les 6000 abonnés de @geraldfillion, vous pouvez bien avoir un bon résultat. A 60 et plus, vous commencez à nager dans les eaux des «tops influenceurs» de votre milieu.

La liste des 100 est disponible sur le site de Raymond Morin.