La peur d’avoir peur?

1 mars 2011

Les tensions géopolitiques en l’Afrique du Nord et au Proche-Orient apportent leurs lots d’inquiétudes. Elles se répercutent même en turbulences boursières. Pour plusieurs épargnants, la tentation est forte de sortir du marché et de laisser passer la tempête. La belle excuse.

Se désinvestir pour aller où? Dans le pétrole, dans l’or, dans les obligations??? Non, souvent ceux qui se tassent, se réfugient en encaisse et cherchent le bon moment pour revenir. Au fait, y a-t’il un moment meilleur qu’un autre pour entrer dans les marchés? Si c’est pour spéculer à la petite semaine, on peut bien s’amuser à «butiner» en bourse et échafauder toutes sortes de théories. Les spéculateurs ont tous de belles et bonnes approches pour s’appauvrir en frais de commissions et en «omissions» fiscales.

Mais pour l’investisseur qui a un plan et une stratégie sur le long terme… Que faire des perturbations mondiales et de ses inquiétudes? Rien, et ce sera plus payant que n’importe quoi.

Regardez bien le tableau préparé par Fonds Mutuels TD. Il nous montre la croissance de 10 000$ investis dans le S&P 500 en janvier 1975. Celui qui n’a manqué que 1% des meilleurs jours (à peine 3 mois sur 34 ans) voit son portefeuille en repli de 6000$. Celui, qui au contraire est resté investi possède maintenant 147 542$. Soit un gain cumulatif de 1 375% contre -59,4%!

Comment est-ce possible? Autant on peut sentir l’approche des corrections sévères, il est pratiquement impossible de flairer LA ou LES journées de poussées spectaculaires. Elles surviennent souvent après les mauvais jours qui ont chassé les prophètes de malheur et disciples de l’Apocalypse. Maîtriser ses émotions, c’est contrôler le plus grand risque de son portefeuille.

Pour vous aider à visualiser l’affirmation qui dit que «Maintenant, c’est le meilleur moment» pour investir, jouons à la devinette.     (Suite en page 2)

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Par Fabien Major

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