Quand l’uranium fait craindre l’apocalypse boursière (ou l’art de faire les bons choix, c’est selon!)

16 mars 2011

À l’heure de rédiger ces lignes, le temps doux me fait un clin d’oeil de par la fenêtre de cette pièce que j’aime tant. Mon bureau! Habituellement si bien rangé, et ce, malgré quelques poupées et jeux divers qui jonchent le sol, gracieuseté de mes filles jumelles qui cherchent, déjà, et avant même d’avoir 4 ans, à étendre leur territoire pour me rappeler que garde partagée oblige, elles ne seront désormais de passage qu’une fois sur deux, laissant un grand vide à leur départ qu’elles combleront, de nouveau, dès leur prochain séjour.

Bien malgré moi, en ce mardi 15 mars, aux aguets de par les deux cafés précédemment ingérés, mes pensées de père aimant se dirigent plutôt vers ma liste de surveillance boursière, théâtre d’un branle-bas de combat orchestré de par la crise nucléaire qui semble vouloir s’aggraver au Japon. Du coup, un doute, la peur, une remise en question de mon aversion au risque.

L’accident de la centrale de Fukushima a relancé le débat sur le développement du nucléaire dans plusieurs pays, jetant une ombre sur la renaissance éventuelle du dit secteur. Cependant, tous les marchés boursiers de la planète ont encaissé le coup. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s’est effondré de 10,55%, entraînant une certaine panique mondiale sur les parquets boursiers. À l’ouverture, le Dow Jones a cédé près de 300 points, avant de récupérer quelque peu, la perte se limitant finalement à un «maigre» 138 points.

S’il est aisé de comprendre les raisons derrière les chutes abruptes de Cameco (CCO-T) et de Uranium One (UUU-T), depuis le lundi 14 mars, chute d’environ 12% pour le premier et de 38% pour le second, rien n’indique que l’investisseur se trouve à être face à de véritables aubaines.

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