L’ère du pétrole à bon marché tire à sa fin

4 avril 2011

L’économiste en chef de la deuxième plus grande banque du monde croît que d’ici 50 ans, le pétrole ne sera que souvenir. Karen Ward de la HSBC considère que les énergies substituts ne pourront réellement prendre leur place sans la pression populaire. Les biocarburants, pétrole de synthèse et autres… émergeront seulement si le baril se maintient à des prix supérieurs à 150$. Et, il a toute les chances de l’atteindre rapidement.

Vous croyez que cela n’est qu’un vaste complot et que les banquiers et autres parties prenantes de l’industrie de l’énergie font tout pour manipuler l’information? Minute. Madame Ward n’est pas une alarmiste et ses propos rejoignent précisément ceux de la Lloyd’s, Chatham House, le Pentagone, le département de l’énergie américain, Petrobas, le commissaire européen de l’énergie… et des écologistes.

Ces groupes soutiennent que des risques de pénuries graves sont possibles d’ici 2020. Un champ de pétrole, ça ne se vide pas du jour au lendemain. Après son sommet de production, le puits atteint son plateau et amorce son déclin plus ou moins rapidement. Là où le propos de Karen Ward étonne et inquiète c’est lorsqu’elle prétend que le risque de pénurie demeure MÊME, si la demande n’augmente pas.

Pour l’Agence internationale de l’énergie, son dernier rapport est sans équivoque: la production mondiale de pétrole conventionnel a atteint son pic et n’augmentera plus jamais.

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Par Fabien Major

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