La Grèce doit s’attendre au pire, comme en Argentine en 2002

13 septembre 2011

Si tous s’entendent en Europe c’est bien sur une chose : La faillite de la Grèce doit être ordonnée autrement, l’effet de dominos va entraîner l’Italie, l’Espagne, le Portugal…. La France?

Aujourd’hui en Grèce, pour trouver preneur pour des obligations de 24 mois, on doit promettre un taux d’intérêt de 70%. Pour les obligations de 10 ans, le taux est de 24%! Le marché a donc autant confiance dans l’économie grecque que dans la solidité financière des fauchés qui flânent au bord des casinos. Alors, on exige des taux de Shylock.

La Zone Euro vit une telle pression qu’elle n’aura le choix que de lâcher son pire membre. De toute façon, il est de notoriété publique que la Grèce fit son entrée dans la zone euro avec un ticket falsifié (Merci à l’équipe des effets spéciaux de Goldman Sachs). L’évacuer hors de l’Euro… sa mise au ban, le rachat de ses prêts… Qu’elles seront les conséquences?

Vivra-t’elle ce que l’Argentine a vécu en 2002?
Je ne le souhaite à personne.

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Par Fabien Major

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