La gestion active des obligations

3 octobre 2011

J’ai souvent l’occasion de discuter avec des proches ou des confrères de la gestion obligataire passive versus la gestion active des obligations.

Dans le contexte de forte volatilité des devises, des notations de pays européens et des sociétés financières…, il est impossible pour un seul homme de ne prendre que de bonnes décisions en matière de revenus fixes. Jadis très populaires dans les années 90, les fameuses roulettes d’obligations municipales et provinciales ont perdu du lustre auprès du public et des conseillers. Pourquoi?

D’abord, hors du REER les revenus d’intérêt sont très dommageables au point de vue fiscal et ensuite, les rendements deviennent anémiques. Le public demande des solutions plus payantes et plus efficaces après impôt. Les fonds négociés en bourse peuvent répondre en partie au besoin de rendement, mais la fiscalité reviendra hanter l’investisseur en fin d’année.

Quant à la volatilité, la gestion passive des revenus fixes révèle toutes ses lacunes. Obligations à court terme, moyen terme, de sociétés, de gouvernements, de pays émergents, à haut rendement… quoi choisir et à quel moment?
Avouez que c’est tout un casse-tête!

La répartition tactique de l’actif en revenus fixes commence à donner de très bons résultats et surprises… de plus en plus de firmes de fonds communs de placement vont inclurent ces produits dans leurs structures de capitaux. Ce qui fait que les revenus de ces obligations seront comptabilisés comme du GAIN en capital reporté! La magie des intérêts composés peut alors faire son oeuvre. Ce n’est pas rien. Au bout du compte, la facture d’impôt peut être réduite de 50%.

Évidemment, cela a un coût. Mais, NET de frais et NET d’impôt l’investisseur y trouve son compte. Parmi les fonds du genre je remarque celui géré par l’équipe de Dan Janis. Depuis 10 ans, son fonds John Hancock Strategic Income a procuré un rendement annualisé moyen NET de 7,68%. Au Canada, nous pouvons l’obtenir 2005 sous la bannière de la maison mère Manuvie. Sur 5 ans, il a produit une moyenne de rendement de 8,7% NET.

 

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Par Fabien Major

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