Don’t Stop Believin et Trimark ont 30 ans!

21 octobre 2011

En 1981, je débutais mon secondaire 5 au Campus Pont-Viau de Laval. Le succès de l’heure à la radio était «Don’t stop Believin» du groupe américain Journey.

Un nom de groupe et une chanson parfaite pour lancer une entreprise de gestion de portefeuille. Pour les membres fondateurs de la famille de fonds Trimark, les trente dernières années ont été littéralement une Odyssée. Et ils n’ont pas cessé de croire en leur rêve.

Très peu de fonds canadiens ont plus de 30 ans. On peut affirmer sans se tromper que Trimark a donné le goût et même la piqûre de l’épargne à de nombreux investisseurs. Après la douloureuse association avec AIM, la marque Trimark semble retrouver ses étoiles avec Invesco. Le fonds d’origine Trimark, sous la direction de Dana Love est redevenu un fonds de premier quartile. Si les marchés peuvent s’améliorer un peu, pas de doute, il brillera davantage.

Pour ceux qui se demandent encore «Pourquoi conserver ses placements durant la tourmente?» retenez ceci… Si vous aviez investi 10 000$ en septembre 1981, vous auriez aujourd’hui 232 402$! 11% de rendement annuel composé net de frais! Pas mal, n’est-ce pas? En trente ans, il en a coulé de l’eau sous les ponts. Au fil des ans, l’équipe Trimark s’est fait secouer le pommier par des guerres, des krachs, des récessions, des crises, des révolutions, des manifestations… Mais aussi, elle a pu récolter les fruits des marchés enivrés par des victoires politiques, des signatures de traité de paix, des reprises économiques, des innovations et des naissances d’entreprises prospères.

Voici ce qu’Arthur Labatt, cofondateur de Trimark retient de son épopée.

À nos tous débuts, l’inflation était galopante. Les taux d’intérêt étaient à 19 %. Nous venions tout juste de créer notre petite entreprise, mais qui s’intéressait aux actions quand on pouvait gagner 15 % rien qu’en laissant son argent à la banque? Mais nous savions que cela ne durerait pas.
Nous n’étions que cinq et nous avions deux fonds en gestion avec au total un actif de moins de 1 million de dollars à gérer.
Durant les cinq premières années, nous n’avions que deux fonds. Et nous étions convaincus que nous nous concentrerions sur le secteur des fonds communs de placement.

Nous avons décidé de faire passer les intérêts des épargnants avant tout, quoi que nous fassions. Et si le porteur de parts était satisfait, il serait également satisfait de son conseiller. Son conseiller serait, à son tour, satisfait de sa collaboration avec nous. C’était une équation toute simple.
Lorsque nos rendements sur cinq ans ont commencé à être publiés, nous avons suscité beaucoup d’attention et nos affaires ont commencé à prospérer.
Notre vision d’origine était que la gestion des actions était notre véritable savoir-faire et qu’il nous suffisait de mettre ces compétences à profit pour gérer un nombre restreint de portefeuilles d’actions, internationales et canadiennes.

Mais nous nous sommes vite rendu compte que les épargnants avaient besoin de fonds d’obligations, de fonds du marché monétaire. C’est pourquoi nous avons dû, lentement et prudemment, élargir notre offre de base. C’est un peu comme un train de marchandises qui accélère. Il faut un certain temps pour que ce train prenne de la vitesse, mais une fois lancée, c’est difficile de le faire ralentir. Et, je suis très fier de Trimark.

Je continue de détenir un certain nombre de fonds Trimark et je suis très content de leur performance à long terme. Je connais bon nombre des gestionnaires. Je connais leur philosophie. Je connais l’entreprise. J’ai confiance en les personnes qui y travaillent. Je suis un client très satisfait.

Il y a de ces hasards dans la vie! Comme un vieux classique redevenu à la mode, le fonds Trimark retrouve les honneurs et Don’t Stop Believin de Journey est aujourd’hui, en 2011 dans le top 40 des chansons rock les plus téléchargées sur iTunes!

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Par Fabien Major

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