Les gestionnaires de Cambridge surfent sur la morosité

2 octobre 2012
FondsCambridge

Brandon Snow, Alan Radlo et Robert Swanson

Depuis 1 an, les investissements en actions ne sont pas très extraordinaires. En général, ça recule ou au mieux, ça fait du surplace. Les amateurs de la méthodologie indicielle canadienne ont l’air piteux ces temps-çi. Le gigantesque iShares SP/TSX 60 de BlackRock a rapporté moins que l’inflation et affiche 1,71% de rendement sur 12 mois. Il est vrai que l’approche indicielle ne fait pas de prouesse dans un marché linéaire comme celui qu’on vit depuis 18 mois. À l’opposé, la sélection de titres (Stock Picking) fait de vrais petits miracles.

D’avis général, le marché canadien est trop cher. Trouver des aubaines n’y est pas facile. Alors, la majorité des gestionnaires se tournent vers les titres américains ou depuis peu, vers les actions mondiales déprimées. Et ça réussit! Mais qu’est-ce qu’on peut faire pour tirer son épingle lorsque notre mandat est de cibler les actions canadiennes? ATTENTION. Oui, il faut faire bien attention et faire ses devoirs.

Cette année, l’équipe Cambridge (l’ancien Dream Team de Fidelity) composée d’Alan Radlo, Robert Swanson et Brandon Snow réalise de grands exploits.  Le fonds de sociétés de croissance Cambridge s’est gonflé de 27% (NET de frais) depuis 12 mois. Pendant ce temps, les portefeuilles canadiens de même nature ont reculé de -3%.

Comment est-ce possible? Comment s’y prennent-ils?

On peut résumer la méthode qu’ils préconisent

par 3 éléments distinctifs:

1-Choix éclectiques. Les gestionnaires passent du coq à l’âne sans porter une grande attention aux secteurs. Toutes les occasions sont bonnes. On y retrouve autant de grosses pointures vedettes que des sociétés moins connues du public.

2-Distribué par Placement CI, Cambridge a quand même la taille d’une boutique de placement. Les gestionnaires ont une TOTALE liberté de mouvement. Une souplesse inimaginable chez leur ancien employeur.

3-Une surveillance étroite des bénéfices et des évaluations de sociétés leurs permet d’éviter des risques inutiles. Depuis 2008, chaque fois que l’indice TSX a reculé fortement, les fonds Cambridge ont mieux résisté. Les choix des titres apportent une valeur ajoutée significative. C’est ce qu’on appelle l’Alpha.

Sans connaître tous les détails de leur recette secrète, on peut observer que certains des choix de titres du portefeuille de sociétés de croissance Cambridge ont  particulièrement bien performé. DHX Media:+ 133%, Westaim Corp:+ 47%, ZCL Composites:+53%,  Huntingdon Capital:+58% . Pour savoir si les parts de fonds Cambridge peuvent vous convenir, écrivez-nous.

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Par Fabien Major

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