Top 10: obtenir le meilleur de son REER

7 février 2013
photo credit: klynslis via photopin cc

Les REER et CELI vous donnent des maux de tête? Voici 10 traitements efficaces qui sauront atténuer vos migraines!

1-Avant de cotiser, assurez-vous que votre taux marginal d’impôt soit suffisamment élevé. Si vous avez gagné moins de 35 000$ en 2012, il vaudrait peut-être mieux mettre vos économies dans un CELI et déplacer cette épargne dans le REER l’année où vos revenus augmenteront. On remarque fréquemment des diminutions de revenus durant les années d’un congé de maternité/paternité, d’un retour aux études, d’une sabbatique, d’un congé de maladie ou restructuration de carrière. Consultez votre conseiller ou comptable, si nécessaire.

2-On vous offre de placer votre REER dans des fonds communs ou FNB? Demandez à voir des comparables provenant D’AUTRES institutions que celle qui vous les présente. Au lieu de prendre un produit CONVENABLE, vous pouvez obtenir le MEILLEUR de sa catégorie, mais peut-être que cela se trouve HORS des murs de votre banque habituelle. Les conseillers et planificateurs autonomes n’auront pas de difficulté à vous montrer tous les chiffres et analyses de toutes les institutions. Ceux-ci n’ont pas de produit maison à offrir en priorité, ni de quota de vente à respecter.

3-REFUSEZ tous les produits, certificats, dépôts, billets ou obligations NON-Rachetable avant le terme. Ces produits d’investissements sont conçus d’ABORD pour enrichir l’institution. Dans un proche avenir, les taux ne peuvent qu’augmenter et vos économies seront enfermées dans des placements aux conditions obsolètes. Ne vous laissez pas impressionner par des CPG en paliers, échelons ou croissants. C’est encore de la poudre aux yeux. Le gros rendement en nanane à la fin ne compensera jamais pour les premières années de misère.

4-N’acceptez jamais la première proposition de REER ou de CELI de votre banque ou CAISSE. Dites que vous allez y penser et vous allez chercher un deuxième avis chez les concurrents. N’hésitez jamais à dire aux représentants des ventes au comptoir de faire MIEUX que ça! Après tout, vous êtes LE client!

5-Vous êtes confus, vous manquez d’énergie et de concentration pour choisir un produit financier? Alors, n’en choisissez pas! Déposez simplement votre cotisation dans un compte REER rachetable en tout temps. Plus tard, à tête reposée, même si c’est APRÈS le premier mars, vous pourrez transférer votre REER dans le produit qui conviendra le mieux, sans pression et en toute connaissance de cause.

photo credit: klynslis via photopin cc

photo credit: klynslis via photopin cc

6-Si cela fait plusieurs années que vous cotisez n’importe où et n’importe comment, il est sûrement temps de vous faire faire un plan financier global. ATTENTION, le conseiller ou planificateur retenu devra être suffisamment objectif dans ses recommandations pour vous proposer une diversification par type de placement, par exposition géographique ET par institution. Si vous avez quelques dizaines de milliers de dollars en actif et qu’on vous offre de concentrer vos oeufs dans le même panier… allez demander un deuxième avis.

7-Méfiez-vous des produits financiers en promotion ou faisant l’objet d’un battage publicitaire. Ce sont souvent des placements qui ont connu des succès intéressants à COURT TERME. Pour un REER, c’est le long terme qui compte. Exigez de voir un historique de rendements sur 3, 5 ou même 10 ans. Pour que le placement soit vraiment hors du commun, le gestionnaire responsable des bonnes performances doit encore être en poste.

8-Emprunter pour souscrire à votre REER si vous comptez rembourser la TOTALITÉ en moins de deux ans et si votre taux d’impôt est assez élevé, cela peut être TRÈS avantageux. Les gens qui ont pris la résolution récente d’épargner, s’aperçoivent soudainement de l’impact de leur procrastination et doivent faire du rattrapage. L’idée n’est pas mauvaise, mais elle n’est certainement pas adéquate si vous avez DÉJÀ un taux d’endettement élevé. Consultez votre comptable au besoin afin de valider ce point. Les vendeurs à commission des institutions bancaires vont tous vous dire que l’idée est excellente. Exigez plutôt de voir des tableaux qui illustrent un scénario réaliste et un pessimiste. Au besoin, allez chercher un deuxième avis.

9-Assurez-vous que vos placements soient suffisamment diversifiés. Un peu comme l’alimentation, un bon équilibre repose sur une répartition stratégique entre la liquidité, les obligations, les actions canadiennes et internationales, les petites capitalisations et si vous avez un profil plus dynamique, voire audacieux vous pouvez inclure des actions sectorielles comme des titres pharmaceutiques, de ressources, d’infrastructures, de télécommunications ou encore des produits alternatifs utilisant les options et autres produits dérivés.

10-Vous ne comprenez pas le conseiller ou planificateur qu’on vous présente? Il vous catapulte des mots savants ou du jargon financier? Changez-le, ça presse. La réussite d’un plan financier à long terme nécessite une bonne chimie entre vous deux, mais surtout, une communication efficace. Le professionnel de la finance qu’il vous faut est celui avec lequel vous êtes à l’aise et qui vous traite avec respect en s’assurant que vous comprenez bien les caractéristiques de vos investissements. La finance et l’économie ne sont pas les sujets les plus agréables. Avec le soutien d’un conseiller qui sait se faire comprendre, la pilule sera plus facile à avaler!

Mots-clés: , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Photo de profil de Fabien Major

Par Fabien Major

Rédacteur en chef

Vous devez vous ou bien vous pour commenter.

Voir les commentaires