Gains boursiers de 200 %: trois fois en 100 ans

24 août 2015
investir a l'aveugle

DepressionLes données économiques changeantes, les courants sociaux et psychologiques influencent de seconde en seconde ce baromètre de l’humeur économique. Cette toupie folle prend rarement le chemin attendu, mais elle les croise tous.

Vous aurez beau faire des centaines de jolis graphiques à la chandelle et y ajouter des lignes de support de tendances… tout sera à recommencer demain.

Récemment, un ami qui œuvre auprès d’une grande financière internationale m’a montré un tableau qui met en évidence que depuis l’existence de la bourse, trois fois seulement les marchés américains ont connu une période de 6 ans cumulant plus de 200 % de gains; 1923 à 1929, 1994 à 2000 puis 2009 à 2015. Et puis, que s’est-il passé par la suite?

En 1929, on a eu droit à la célèbre crise et à la grande dépression. En mars 2000, ce fut l’effondrement des titres technos et 2 ans de surplace sur les parquets. Alors en 2015 ou 2016, que se passera-t-il? Je ne sais pas. Mais je sais pertinemment que tirer des extrapolations avec deux évènements isolés ce n’est pas une tendance. Encore moins quand, la population est différente.

Quand les technologies, les lois, le contexte, la place des femmes, le taux de natalité, le niveau d’éducation, les moyens de communication, l’alimentation, les frontières, l’espérance de vie… et j’en passe sont totalement différents.

Même le fameux ratio cours/bénéfice peut être trompeur. Prenez l’année 2009. Au mois de mai, le ratio atteignait 123! C’était assez loin de sa moyenne de 15,5 n’est-ce pas? Pourtant le «smart» qui a mis toutes ses billes dans l’indice S&P500 à ce moment, passe pour un génie aujourd’hui.

Mais que faire alors? DIVERSIFIEZ. Diversifiez géographiquement, par classe d’actifs, par style de gestion et même par institution. À mon avis, les marchés américains et canadiens sont probablement chers. Se tenir loin des indices n’est pas une mauvaise idée. Personnellement, je favorise la sélection minutieuse de titres.

Et si on assistait une solide correction? Ce serait normal. Il y en a régulièrement et dites-vous qu’elles sont TOUJOURS suivies de rebonds. Très souvent supérieurs en amplitude aux baisses.

Avoir 10 à 25 % en encaisse vous permettra de profiter de nouvelles opportunités.

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Par Fabien Major

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