Quelques conseils pour éviter les pièges du type Sino-Forest (TRE-T)

7 juillet 2011

La saga Sino-Forest (TRE-T) a fait coulé beaucoup d’encre récemment, et a fait saigné plusieurs portefeuilles depuis les déclarations chocs de la firme Muddy Waters, cette firme de recherche à être la seule qui s’est enrichie considérablement dans cette histoire. En plus de propulser le titre en chute libre, de par des déclarations bien appuyées mais difficilement vérifiables, la firme Muddy Waters se vantait de jouer le titre à découvert, engrangeant juteux profits à chaque baisse du titre.

Loin de moi l’idée de revenir sur les détails de ce rapport.

Sino-Forest a nommé un comité indépendant pour examiner les allégations de Muddy Waters. La seconde firme accuse la première d’activités ou de déclarations frauduleuses.

Sachez cependant que le 31 mai dernier, le titre se transigeait à 19,27$. Le 3 juin, le titre chutait à 5,23$. Le 21 juin dernier, le titre a touché un creux de 1,29$. Dans les derniers mois, plusieurs analystes avaient une cible de 35$ sur le titre. À première vue, le bilan de l’entreprise semble excellent et ses activités, pleines de promesse.

Rien de ceci ne garantit cependant un rendement alléchant pour l’investisseur. Que devrait faire celui-ci «pour éviter de tomber dans un piège à la Sino-Forest»?

1- Puisqu’il serait difficile d’aller compter soi-même les arbres détenus par Sino-Forest en Chine, ou le nombre d’hectares exacts qu’elle possède, mieux vaut s’abstenir de considérer le titre comme étant une aubaine actuellement.

2- L’investisseur qui souhaite être exposé à la Chine ou aux pays émergents devrait plutôt opter pour un Fond négocié en Bourse (FNB) ou un fond commun (exemple: Le fond Templeton Marchés Émergents), au lieu d’opter pour du stock picking, activité risquée lorsqu’elle consiste à opter pour une entreprise chinoise, et ce, même si cotée à la Bourse de Toronto. Steven G. Keiman, dans l’un de ses textes récents publiés sur Morningstar, souligne que «le fait qu’une société étrangère soit cotée sur une place boursière canadienne ne signifie pas que c’est une société canadienne. C’est une société étrangère qui veut la liquidité du marché canadien et, en fin de compte, un accès aux capitaux canadiens».

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