Avec le dividende, le DOW JONES est à 1 339 410 points

10 mai 2012
MajorBlog 2012-Reproduction Interdite ©

Steve Belisle, Standard Life. 2012 MajorBlog ©

Il n’y a pas d’erreur dans le chiffre. Il s’agit bien d’un million trois cent trente-neuf mille quatre cent dix! L’indice phare de la bourse américaine se situerait exactement à ce niveau si on y avait INCLUS le réinvestissement des dividendes des titres qui le composent depuis 1896.

Hier, j’ai eu la chance d’interroger Steve Belisle le gestionnaire d’actions canadiennes  de la Standard Life. Monsieur Belisle est allé de cet argument choc pour nous convaincre qu’ « …à long terme, le dividende est responsable de la plus grande partie de la plus value d’un titre. »

A sa création, le Dow Jones affichait une valeur de 40. Aujourd’hui, il se situe un peu en deçà des 13 000 points. Ce qui donne une croissance annualisée d’environ 4%. Mais, si on y avait inclus les dividendes réinvestis, le rendement passe à 10% et le Dow se trouverait à 1 339 410!

Si vous n’êtes pas encore convaincu de la puissance des dividendes, regardez ce qui suit. Dans votre portefeuille, si vous ciblez QUE les sociétés qui AUGMENTENT leurs dividendes, durant les récessions et replis importants de marché, votre recul n’a été en moyenne que de 3,8%. À l’opposé, en ciblant les compagnies qui NE VERSENT PAS de dividendes, votre dégelée moyenne  se situe à -22,6%.

Regardons maintenant cela sous l’angle du long terme en incluant TOUTES les périodes, positives et négatives, récessions et croissances économiques. Au cours des 25 dernières années, l’indice TSX a rapporté une moyenne de 6,5%. En ciblant les sociétés qui versent des dividendes, vous obtenez plutôt 10,1% et en ne retenant QUE celles qui augmentent leurs dividendes, vous avez 11,8%.

Le fonds de croissance du dividende de Standard Life est exactement en ligne avec ses résultats. Depuis sa création en 1994, il rapporte moyenne 11% par année NETTE de frais.

Mots-clés: , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Photo de profil de Fabien Major

Par Fabien Major

Rédacteur en chef

Vous devez vous ou bien vous pour commenter.

Voir les commentaires