L’assurance, au cœur de l’économie depuis des milliers d’années

19 mai 2014
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Partie intégrante de nos vies, l’assurance n’est pas un concept récent. Il existe deux grandes familles d’assurance : l’assurance de personnes et l’assurance de dommages, c’est-à-dire les assurances habitation, automobile et des entreprises, ainsi que les assurances relatives aux objets de plus ou moins grande valeur, aux bâtiments de ferme et à l’équipement. Non fournie par le gouvernement, donc de nature privée, l’assurance de dommage comprend la protection de vos biens personnels, de votre automobile et de votre maison, tout en prenant en charge certains frais juridiques et le versement d’une indemnisation si vous êtes tenu responsable d’un sinistre couvert.

invention-écritureLe marché de l’assurance est actuellement au sommet de sa gloire. Il offre au Canada plus de 100 000 emplois. Au Québec, 25 000 postes en assurance sont occupés. Sa présence ne date pourtant pas d’hier. En fait, même l’histoire de l’écriture est liée à celle de l’assurance. En effet, les premières formes d’écriture sont nées du besoin de rédiger des contrats de vente ou d’échange. Il s’agissait d’une protection contre la fraude et de l’ancêtre des contrats de vente. Le principe de l’assurance vient de Babylone, en l’an 2000 avant J-C. Il est apparu en premier dans le secteur du transport sous le nom de Code d’Hammourabi, une forme de contrat antipirate. Lorsqu’ils expédiaient leurs produits par bateau, les commerçants demandaient aux capitaines de signer une entente de dédommagement en cas de marchandise volée par des pirates ou de navire faisant naufrage en chemin. La création du premier fonds commun de remboursement et du premier véritable contrat d’assurance remonte ainsi à l’an 1063 après J-C. Il s’agit du Code d’Amalfi, créé par des marchands italiens.

Tremblement de terreQuant à l’assurance habitation, elle n’apparaît que bien plus tard, en Allemagne. Au XVIIe siècle, le souverain en place envoyait dans chaque village un représentant chargé d’évaluer les demeures des paysans afin d’établir le montant de leurs cotisations au fonds remboursant les propriétaires victimes d’incendie. 

À la même époque, Londres devient le berceau de la première véritable compagnie d’assurance. En 1666, la cité est ravagée par un incendie sans précédent. La presque totale destruction de la ville provoque une ruée d’envergure mondiale vers l’assurance de dommages. En 1680, Nicolas Bardon et onze associés fondent The Insurance Office of Houses.

Le marché gagne rapidement du terrain. Dès 1700, l’Amérique possède sa propre compagnie. Il faut toutefois attendre jusqu’en 1809 pour voir la création d’une première société au Canada, la Fire Association of Halifax, devenue la Halifax Insurance Co. Dix ans plus tard, la Québec Fire Insurance Company ouvre ses portes. Depuis, plusieurs autres secteurs se sont développés et on compte 183 firmes actives au Québec. L’assurance est au cœur de l’économie d’ici. Presque tout est assurable aujourd’hui, de votre piscine à la voix d’un chanteur, en passant même par l’entreprise qui vous embauche. 

L’assurance de dommage comporte un volet entreprise qui permet aux propriétaires de PME de reconstruire leurs locaux après un sinistre, de se remettre des pertes d’exploitation et, surtout, de continuer à payer leurs employés. Considérant que les PME représentent la majorité des employeurs au Québec, on comprend que l’assurance de dommages soit considérée comme essentielle. 

Les compagnies d’assurances jouent aussi un rôle crucial lorsqu’une région est touchée par certaines catastrophes. 

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